jeudi 24 janvier 2013

Sur la route...




Faire de la route au Mexique, c'est :


- des barrages routiers de policiers en périphérie des grandes villes, contrôlant les deux sens de circulation.


Un matin, un policier fédéral à un barrage routier près de Mérida nous demande si on est "franchois" ;-) c'est presque ça !

- des feux verts clignotant avant le passage à l’orange. Pratique !


- des murs de boutiques et d'habitations peints aux couleurs de pepsi ou de coca-cola ! Une petite soif ?...
Pas de souci, on en trouve tous les 200 m dans les villages !

- des "retornos" qui jalonnent les grands axes, indispensables en cas de demi-tour et pour tourner à gauche,

- des pickups remplies au maximum (8 personnes à l’arrière !), même chose sur les tracteurs…,




- des vendeurs qui se mettent au-niveau des ralentisseurs. C’est sympa de pouvoir se prendre une part de gâteau fait maison pendant un long trajet !






- on aime les maisons avec leur toit de feuilles de palme ou en chaume dans les villages (héritage de l’architecture maya),

- murs de pierre et bases des troncs d’arbres peints à la chaux pour empêcher vermines et maladies de se propager,

- des feux tricolores placés après le croisement, comme aux États-Unis...




- des Volkswagen coccinelles en plus ou moins bon état,



- pas mal de villes à consonance maya contenant les lettres z, y, k et surtout x. Un peu ardu à prononcer !

- des routes qui se divisent en deux embranchements sans prévenir,




- des dos d’âne (topes) signalés au dernier moment quand ils le sont (attention la nuit !). Ces reductores de velocidad ou vibradores sont très fréquents sur les petites routes, dans les agglomérations et même sur les grandes doubles voies (cf. la route hyper fréquentée entre Cancun et Tulum). Il est indispensable de quasiment s’arrêter vu la tête des machins… à la longue, c’est pesant ! Surtout que tout le monde met un bon coup d’accélération pour se remettre à rouler à 90 km/h, écologiquement c’est moyen ! Mais l’écologie n’est pas une grande priorité au Mexique !
Il y a même parfois des panneaux signalant des dos d'âne alors qu’il n’y a rien !

- des chiens errants aux abords des villages,
- des automobilistes autochtones assez agressifs, adoptant une conduite nerveuse. Attention à ne pas ralentir sans raison sous peine d’un coup de klaxon. D’ailleurs l’usage de ce dernier est chose très courante !
- des panneaux d’indication kilométrique aux distances douteuses… (ex. : Puertos Morelos annoncée à 29 km… et 1 km plus loin, la ville n'est plus qu'à 17 km !),

Sur la route vers Coba

- des bords de route très colorés,
- un paysage du bord de route envahi par d’énormes panneaux (réfléchissants la nuit) aux couleurs des enseignes des grands parcs à touristes, tels Xplor, Xcaret, et des parcs à dauphins. D’ailleurs à la sortie des immenses complexes hôteliers, les panneaux de direction des villes ont été remplacés par ceux-ci ! Cette mafia organisée du tourisme est révoltante !
On peut voir à plusieurs endroits un espèce de bus retourné grandeur nature, figé dans un bloc de béton, sensé faire de la pub pour Xcaret !! ??



- des taxis fourgonnettes qui pilent devant nous et déboîte sans prévenir,
- des bandes lumineuses au sol effacées,

La route du Yucatán, par endroits, c'est ça pendant des dizaines de km !

- l’absence de relief dans la péninsule du Yucatán induit une certaine monotonie quand il faut avaler les kilomètres, mais du coup, on gagne du temps de trajet. De plus pour les grands axes, les villages sont déviés la plupart du temps (notamment autour de Mérida).

- Des "sans permis" (ni assurance) dès le plus jeune âge. D'ailleurs ici, le permis de conduire s'achète comme beaucoup d'autres choses !











- de sympathiques plaques d'immatriculation.
La pyramide de Chichén Itzá est la fierté du Yucatán, preuve en est sur la plaque d'immatriculation de l'état.














- et pour finir, les petits symboles devant les lieux sur les panneaux routiers (temples, plages, villes,...)













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