Faire de la route au Mexique, c'est :
- des barrages routiers de policiers en périphérie des
grandes villes, contrôlant les deux sens de circulation.
Un matin, un policier fédéral à un barrage routier près de
Mérida nous demande si on est "franchois" ;-) c'est presque ça !
- des feux verts clignotant avant le passage à l’orange.
Pratique !
- des murs de boutiques et d'habitations peints aux couleurs de pepsi ou de coca-cola ! Une petite soif ?...
Pas de souci, on en trouve tous les 200 m dans les villages !
- des "retornos" qui jalonnent les grands axes, indispensables en cas de demi-tour et pour tourner à gauche,
- des pickups remplies au maximum (8 personnes
à l’arrière !), même chose sur les tracteurs…,
- on aime les maisons avec leur toit de feuilles de palme
ou en chaume dans les villages (héritage de l’architecture maya),
- murs de pierre et bases des troncs d’arbres
peints à la chaux pour empêcher vermines et maladies de se propager,
- des feux tricolores placés après le croisement, comme aux États-Unis...
- pas mal de villes à consonance maya contenant
les lettres z, y, k et surtout x. Un peu ardu à prononcer !
- des routes qui se divisent en deux embranchements sans prévenir,
- des dos d’âne (topes) signalés au dernier moment
quand ils le sont (attention la nuit !). Ces reductores de velocidad ou vibradores sont très fréquents sur les petites routes, dans les
agglomérations et même sur les grandes doubles voies (cf. la route hyper
fréquentée entre Cancun et Tulum). Il est indispensable de quasiment s’arrêter
vu la tête des machins… à la longue, c’est pesant ! Surtout que tout
le monde met un bon coup d’accélération pour se remettre à rouler à 90 km/h,
écologiquement c’est moyen ! Mais l’écologie n’est pas une grande priorité
au Mexique !
Il y a même
parfois des panneaux signalant des dos d'âne alors qu’il n’y a rien !
- des chiens errants aux abords des villages,
- des automobilistes autochtones assez agressifs,
adoptant une conduite nerveuse. Attention à ne pas ralentir sans raison sous
peine d’un coup de klaxon. D’ailleurs l’usage de ce dernier est chose très
courante !
- des panneaux d’indication kilométrique aux
distances douteuses… (ex. : Puertos Morelos annoncée à 29 km… et 1 km plus
loin, la ville n'est plus qu'à 17 km !),
- des bords de route très colorés,
Sur la route vers Coba |
- des bords de route très colorés,
- un paysage du bord de route envahi par
d’énormes panneaux (réfléchissants la nuit) aux couleurs des enseignes des
grands parcs à touristes, tels Xplor, Xcaret, et des parcs à dauphins.
D’ailleurs à la sortie des immenses complexes hôteliers, les panneaux de
direction des villes ont été remplacés par ceux-ci ! Cette mafia organisée
du tourisme est révoltante !
On peut voir à plusieurs endroits un espèce de bus
retourné grandeur nature, figé dans un bloc de béton, sensé faire de la pub
pour Xcaret !! ??
- des taxis fourgonnettes qui pilent devant nous et
déboîte sans prévenir,
- des bandes lumineuses au sol effacées,
La route du Yucatán, par endroits, c'est ça pendant des dizaines de km ! |
- l’absence de relief dans la péninsule du Yucatán
induit une certaine monotonie quand il faut avaler les kilomètres, mais du
coup, on gagne du temps de trajet. De plus pour les grands axes, les villages
sont déviés la plupart du temps (notamment autour de Mérida).
- Des "sans permis" (ni assurance) dès le plus jeune âge. D'ailleurs ici, le permis de conduire s'achète comme beaucoup d'autres choses !
- de sympathiques plaques d'immatriculation.
La pyramide de Chichén Itzá est la fierté du Yucatán, preuve en est sur la plaque d'immatriculation de l'état.
- et pour finir, les petits symboles devant les lieux sur les panneaux routiers (temples, plages, villes,...)
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