mardi 22 janvier 2013

Izamal, la ciudad amarilla







Elle n'est pas appelée la ciudad amarilla (ville jaune) pour rien !


Izamal est un village colonial plein de charme, qui vaut largement le détour depuis Mérida à 70 km de là.












Capilla de la Santa Cruz

La ville coloniale fut bien entendu édifiée sur une ancienne cité maya, mais celle-ci avait déjà perdu de sa grandeur au milieu du 16ème siècle lorsque les espagnols arrivèrent. A son apogée, l'Izamal maya était aussi important que Chichén Itzá et rayonnait sur les environs depuis 300 ap. JC.






Plazuela de la Santa Cruz


Place Zamna


Des bâtiments à grandes arcades bordent le Zocalo.















L'atmosphère tranquille du village se ressent à toute heure du jour



La rue devant le couvent



De nombreuses boutiques et des cafés ont pris place dans les arcades autour des grandes places de la ville.


Autour de la Place Zamna






















L'imposant couvent de Saint Antoine de Padoue, lui aussi tout de jaune vêtu, surplombe le Zócalo.
Il fut élevé sur l'emplacement d'un temple maya dédié au dieu des cieux Itzamna. Les ruines de ce dernier ont servi de soubassement, de sorte à ce que le couvent domine la ville.

Le contraste des couleurs est saisissant !

Un immense atrium de 7 800 m2 est entouré d'un cloître ouvert avec 75 arcades. C'est un peu la version mexicaine de la Place Saint-Pierre du Vatican !
Cet atrium fut rempli de milliers de croyants lors de la visite de Jean-Paul II en 1993.






















 

Fresques franciscaines


L'église de la Purisima Concepción fait partie de l'ensemble conventuel de San Antonio de Padua.




















Dans l'église, on peut admirer la Vierge d'Izamal rapportée du Guatemala par un évêque. La population maya lui prêta immédiatement des pouvoirs surnaturels. Elle est devenue, en 1949, la sainte patronne du Yucatán. Elle est célébrée les 7 et 8 décembre... tiens ça nous rappelle une certaine date importante à Lyon !







Retable en or abritant la très célèbre Vierge d'Izamal





On accède à un petit musée sur la gauche de l'église.











La statue du frère Diego de Landa garde un œil sur le couvent dont il ordonna la construction. De simple gardien de couvent, il est devenu évêque du Yucatán.







Les murs latéraux et l'arrière du couvent revêt la couleur naturelle de la pierre.





















Les maisons sont peintes de jaune et de blanc.




































La pyramide Kinich Kakmo est un des rares vestiges du passé pré-hispanique de la ville.
De son sommet, on a une vue panoramique de la ville et de la grande plaine infiniment plate jusqu'à l'horizon.









L'immensité du Convento de San Antonio de Padua est encore plus frappante vu d'ici !






















On ne se lasse pas de passer sur cette immense Place Zamna où différentes espèces d'arbres donnent d'autres couleurs à la ville.














Le restaurant El Toro propose des plats typiquement yucatèques.



De la couleur dans les assiettes !

















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