jeudi 24 janvier 2013

Progreso & le site archéologique de Dzibilchaltún








Progreso était jadis un port important, comme en témoigne son phare du 19ème. C'est aujourd'hui une petite ville côtière, la plus proche de Mérida à 20 km au sud. Il fut un temps où une ligne de chemin de fer reliait les deux villes, puis Progreso s'est assoupi au bord de la mangrove. Depuis peu, de très nombreux touristes débarquent en saison par d'immenses bateaux de croisière qui accostent au bout d'une interminable jetée, soi-disant une des plus longues du monde (ça fait un drôle d'effet de voir ça d'en haut sur Google Earth !).











Cette petite station balnéaire, très prisé par les mexicains du nord du pays et les habitants de Mérida le weekend, est moins séduisante que les plages de la côte caraïbe que l'on découvrira par la suite.
Mais cette grande plage avec ses abris de palmes nous paraît attirante quand même sur le coup !

Comme on est pas venu là pour se baigner, on fait très vite le tour des lieux. Si on cherche des vestiges coloniaux, Mérida paraît bien loin !







Les vendeurs du bords de plage s'adressent à nous en lançant un « Amex ! » !!! Pas de doute, ce bout de plage est bien un débarcadère à gringos !
On a aussi droit à des propositions de massage...












La longue plage de sable blanc avec ses paillotes, permet de changer de décor, c'est la première plage qu’on voit !
Une chose est sûre, on est bien dans les Caraïbes !!! Juste un petit bémol, l'eau est plutôt marron au bord ! Çà ne vaut pas le littoral de la Riviera Maya.














Temple des 7 poupées ou Templo de las Siete Muñecas

Situé à mi-chemin entre Mérida et Progreso, on s'arrête le temps d'une visite du site archéologique de Dzibilchaltún.

Bien que découvert bien après Chichén Itzá ou Uxmal, c'est une cité très ancienne occupée de -600 av. JC à 1250. Elle fut sûrement une des villes mayas les plus importantes du pays, comptant jusqu'à 40 000  habitants.
Ici, il n'y a aucun édifice spectaculaire, ni pyramide immense comme on en trouve à Cobá, Uxmal ou Chichén Itzá. Ainsi, le site est moins touristique, et c'est tant mieux !



Pourtant, en se promenant parmi les ruines, on peut aisément se rendre compte qu'il y avait là beaucoup de temples, de palais et autres bâtiments, reliés par un réseau important de sacbés.





Quelques ruines des plus beaux édifices de Dzibilchaltún


Dzibilchaltún signifie "lieu des écritures sur les pierres plates", en raison des nombreuses stèles gravées qu'on a retrouvé sur place.



Beaucoup d'édifices ont été détruits et les pierres ont servi à la construction de la route entre Mérida et Progreso.









Sur la grande place central, on trouve posée en plein milieu, une grande arche qui est une chapelle ouverte construite après la conquête au 16ème siècle, mais aujourd'hui en ruines. Les mayas pouvaient ainsi assister à la messe sans entrer dans l'édifice sacré. Bizarrement, ce monument ne dénature pas le site.












Au sud de cette plaza, on passe une immense construction d'une longueur de 130 mètres. Ce Palais est composé de 16 rangées de marches.



Ces fleurs pluie d'or offre un contraste saisissant avec l'azur du ciel.






















Un grand chemin blanc surélevé, un sacbé, nous montre le chemin vers le Temple des Poupées, l'édifice le plus connu de Dzibilchaltún.

Temple des 7 poupées

Ce joli temple a été baptisé ainsi parce que sept petites statuettes ont été retrouvées sur les lieux lorsque le monument fut mis à jour par les archéologues dans les années 1950 et que l'on peut voir dans le musée.

Il y a peu, on pouvait encore gravir les escaliers du temple dont l'accès a été interdit au public.

Lors de l'équinoxe de printemps, les rayons du soleil levant traversent les deux portes du temple dans l'axe est-ouest.


Les 7 poupées en terre cuite gardées dans le musée




Les petites "poupées" ressemblent plus à de hideux bonhommes de pâte à modeler qu'à autres choses !!!
Elles représentent en fait des êtres difformes (nains ou bossus).






Ce cénote est l'un des plus profonds de la région !









Petite particularité très agréable du site, on peut faire le tour du cénote Xlacah où des ossements humains, ainsi que des objets taillés dans l'os ont été remontés de ses profondeurs.
Ce terme vient du maya "dz'onot" signifiant puits sacré, qui a donné cenote en espagnol. 




La limpidité des eaux a sûrement été un argument de choix pour l'emplacement de cette cité maya



Il ne faut pas être cardiaque quand un iguane bien camouflé décide en une fraction de seconde de s'enfuir et de se jeter dans les feuillages.














Proche de l'entrée, un chemin bordé de stèles mayas mène à un intéressant musée.
















Le musée se divise en deux immenses salles. La première renferme des céramiques et des figurines mayas, ainsi que de nombreux panneaux bourrés d'informations en tout genre sur la vie et la culture des indigènes.

















































Éléments d'architecture coloniale espagnole prélevés sur des monuments





La seconde salle du musée se focalise sur la conquête espagnole et la vie après cet étape importante.













Le cycle de la nuit et du jour occupe une place importante dans la croyance maya.

Os finement sculté






La salle concentre un nombre important d'objets d'art colonial.


Appareil à tisser le hennequen

























Une reconstitution d'un habitat traditionnel maya a été installée dans le jardin à l'arrière du musée.





































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